Balade n°84

Du Palais-Royal au Châtelet

 

Départ de la balade place du Palais-Royal, face au Conseil d’Etat.

 

Abrita Jean-Baptiste et sa troupe (difficile).

 


Continuez la rue St Honoré vers la droite.
Elle n’aura pas duré longtemps (difficile).

 

Héros britanniques (difficile).

 



Tournez à gauche rue Jean-Jacques Rousseau, puis à gauche rue du Pélican.
Comme bien souvent, le nom de cette rue est né d’une déformation du nom initial. En effet, la transmission des informations se faisait quasi-exclusivement, dans les milieux populaires. Il n’est donc pas étonnant que cette petite rue, célèbre dès le 16ème siècle pour être un des lieux principaux de prostitution à Paris, s’appelât « Rue du poil au con », pour devenir, au fil des siècles, rue du Pélican, tellement plus « correct », mais tellement moins authentique. ! Nos ancêtres étaient décidément beaucoup moins prudes que nos contemporains…

Tournez ensuite à droite rue Croix des Petits Champs. Continuez rue du Bouloi, puis prenez à droite la galerie Véro-Dodat.

 

La réalisation de ce passage est caractéristique des opérations immobilières spéculatives de la Restauration. En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. Il offrait un raccourci plaisant entre ces deux lieux alors très fréquentés et fut rapidement adopté par le public (la rue du Colonel-Driant ne fut percée qu'en 1915).

De style néoclassique, la Galerie Véro-Dodat doit son animation et sa réputation à la présence des « Messageries Laffitte et Gaillard », situées à l’entrée du passage sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour une large part au succès de ce passage. Le marchand d'estampes Aubert, éditeur du Charivari et de La Caricature, s'y installa également et y exposa les plus célèbres caricaturistes de l'époque. Puis c'est la tragédienne Rachel qui occupa un appartement du passage de 1838 à 1842.

Le Second Empire et la disparition des « Messageries » amorcèrent le déclin de la galerie. Relativement boudée aujourd'hui, la galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries d'art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d'ameublement.

La galerie Véro-Dodat fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 juin 1965. Il a ensuite été proposé au classement, et malgré l'accord de la commission supérieure des monuments historiques le 18 mai 1998, la copropriété a refusé son classement. Elle fut entièrement restaurée en 1997.

 

Hermès près d’un bateau de commerce, quoi de plus naturel ?


Cherchez le gardien.

 


Cérès et sa corne.

 

 


Papetier-imprimeur reconverti.

 
Tournez à gauche rue JJ Rousseau en sortant de la galerie.
Les voyages forment la jeunesse.

 

 

Traversez la rue du Louvre, prenez-la sur la droite, et prenez la rue Berger à gauche.
Remarquez le porche au n°47. Tournez à droite rue Sauval.
Les cloches résistantes.

 

 

 

Bains pour tous.

 


Etrange apothicaire.

 

 

Tournez à gauche rue St Honoré.
Quand le bâtisseur du Panthéon construisait des fontaines.


 


BOF.

 

 

Maison assurée contre l’incendie (difficile).

 

 

Tournez à gauche rue des Prouvaires.
Carreaux incassables (difficile).

 


Dans cette rue se trouvent trois des restaurants les plus réputés des Halles : chez Denise (La Tour de Montlhéry), si vous appréciez la cuisine traditionnelle française. Les assiettes y sont copieuses, et l’ambiance chaleureuse. Quant au Louchebem (« boucher » en argot des Halles), c’est le temple de la viande à Paris. Végétariens s’abstenir… Mais je ne vous en dis pas plus.
Enfin, la Lamfé  « femme du boucher » toujours en argot des Halles, et annexe du Louchebem), propose des plats différents que ceux de la maison-mère, mais tout aussi excellents.
Tournez à droite rue Berger, puis à droite rue du Pont-Neuf.
Fausse maison de Jean-Baptiste.

 

 
 

Tournez à gauche rue St Honoré.
C’est un cygne.

 

 

 

Continuez rue des Halles. Au n°21, remarquez les têtes de lions dans le mur. Il s’agissait des supports d’accroche des auvents qui abritaient les terrasses des cafés et des restaurants parisiens. Vous en trouverez encore très souvent lors de vos promenades avec Paris le nez en l’air.
Jean-Paul ? Jean-Pierre ? Jean-Philippe ?



 

Plaque encadrée (difficile).

 


Tournez à droite rue des Déchargeurs, puis à gauche rue du Plat d’Etain et à droite rue des Lavandières Ste Opportune.

 

Vous êtes arrivé (s) au métro Châtelet.