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Balade n°71 - Du métro Etienne Marcel à la mairie du 4ème arrdt - solution

Balade n°71

(solution)

Du métro Etienne Marcel à la mairie du 4ème arrondissement.

 

 

Prenez la rue Pierre Lescot. Tournez à gauche rue du Cygne, puis à droite rue St Denis.
Cherchez le space invader.

Sur la gauche, à l’angle de la rue de la Grande Truanderie, sous la plaque de rue.

Continuez rue St Denis, puis tournez à droite rue Rambuteau. Lieu maçonnique (difficile).

Une équerre et un compas sont sculptés au 2è étage du 79, rue Rambuteau. 

Tournez à gauche rue Pierre Lescot, et dirigez-vous vers la place Joachim du Bellay. C’est la fontaine aux nymphes..

La fontaine des Innocents est aussi la fontaine des Nymphes. On peut d’ailleurs le lire, en double exemplaire et sur chacune de ses faces, dans de petits cartouches rectangulaires : Fontium nymphis.

Passez sous les arcades de la rue des Innocents, et tournez à gauche. Cherchez le Vert Galant.

A la hauteur du 11, rue de la Ferronnerie se trouve l’emplacement exact, marqué au sol, de l’assassinat d’Henri IV (le Vert Galant), par Ravaillac, le 14 mai 1610.

Tournez à droite devant le Scribe.

Buste d’Eugène Scribe au 1er étage de l’immeuble d’angle rue St Denis/rue de la Reynie.

Tournez à gauche rue des Lombards, et traversez le boulevard de Sébastopol. Continuez rue des Lombards, puis tournez à gauche rue Quincampoix.
Cherchez les lingères.

La rue des Lombards rappelle ces fameux banquiers italiens, réputés au Moyen-Âge et très actifs dans le quartier des Halles, où les échanges étaient très nombreux. Ils inventèrent la lettre de change, le chèque et le mot « banque ». Pour réaliser leurs transactions, ils s’asseyaient sur des bancs (banca en italien). Quant à la rue Quincampoix, elle abrita en 1716 la banque de John Law. Ce financier écossais imagina un ingénieux système d’actionnariat, destiné à renflouer les fiances royales. Malheureusement, le système trouva vite ses limites et causa la ruine de nombreux épargnants. La banque fut fermée en 1720.
Enfin, le Bureau des marchandes lingères se trouve au n°22, de la rue. Une très belle plaque d’époque le rappelle.

Verre incassable.

8 fenêtres sont peintes en trompe l’œil, à l’angle de la rue Quincampoix et de la rue Aubry le Boucher. 

Traversez la rue Aubry le Boucher, et continuez rue Quincampoix.
Marchands de boutons et de bijoux réunis (difficile)

Une plaque, au 1er étage du 40, rue Quincampoix, rappelle que c’était ici que les corporations des merciers et des joailliers avait leur siège, avant la Révolution..

Passe-muraille (difficile).

Dans l’entrée du 43, rue Quicampoix, une surprenante sculpture moderne représente des personnages sortant d’un mur.

Au 55/57 rue Quincampoix, remarquez à droite du porche une inscription peinte, à demi effacée (« Magazin de poin.. ? ».
Les envahisseurs sont là !

Sur le mur d’angle du 61, de la rue Quicampoix.

Traversez la rue Rambuteau et continuez rue Quicampoix. Empruntez le passage Molière à droite.
Ce poète est mort fou difficile).

Au 166, rue St Martin, face au passage Molière, vous verrez la plaque qui commémore la naissance de Gérard de Nerval. Ce poète génial, mais à l’esprit fragile, fit plusieurs séjours dans des asiles pour aliénés. On le retrouva pendu le 26 janvier 1855, rue de la Vieille Lanterne (aujourd’hui disparue), près de la place du Châtelet.

Tournez à gauche rue St Martin, puis traversez la rue du Grenier St Lazare, puis continuez rue St Martin. Tournez ensuite à droite rue de Montmorency.
Maison de l’alchimiste.

Au 51, rue de Montmorency, se trouve la plus ancienne maison de Paris. C’est celle de Nicolas Flamel, qui, en dehors de ses activités liées à l’alchimie, recueillit avec sa femme Pernelle les miséreux du quartier. Contre le gîte et le couvert, il ne leur demandait qu’un pater et un ave.

Traversez la rue Beaubourg et continuez rue de Montmorency. Les trois lanternes.

Trois lanternes dans la cour du 10, rue de Montmorency.

Tournez à droite rue du Temple devant l’Esprit des lieux.

Mur peint rue des Haudriettes. Les Haudriettes était une communauté religieuse de femmes, dont le couvent se trouvait ici. 

Vieux joaillier.

Vieille enseigne au 78, rue du Temple : « Edouard Algier, Joaillier bijoutier fabricant ».

Personnage de la Comedia dell’Arte.

Encore une vieille enseigne : « Au bel Arlequin », au 76/74 rue du Temple.

Vieil hôtel.

Une très ancienne enseigne « Hôtel de Savoye » se trouve au 72, rue du Temple. Il s’agissait d’un hôtel meublé, et non d’un hôtel particulier.

Conventionnel belliqueux.

Jean-Baptiste Bouchotte, Ministre de la Guerre sous la Convention, vécut au 77, rue du Temple.

Traversez la rue Rambuteau et continuez rue du Temple. Tournez en suite à gauche rue du Plâtre.
1796 (difficile).

Cette date, 1796, figure sur la façade, au 5è étage du 10, rue du Plâtre. C’est une énigme, car ce type de date rappelle en général l’année de construction d’un immeuble. Or cet immeuble a été construit bien après, vraisemblablement fin 19è. S’agit-il d’une date « anniversaire », par exemple en 1896 ? Mystère…
La rue du Plâtre rappelle quant à elle l’existence d’un four à plâtre dès 1280.

Tournez à droite rue des Archives, puis à gauche rue Ste Croix de la Bretonnerie.
22 v’la Paris !

Au n°22 de cette rue, le n° officiel est doublé d’un autre, plus fantaisiste celui-là, puisqu’un blason de la Ville de Paris le surplombe. 

Tournez à droite rue de Moussy. Poète directeur.

Le poète Louis Guillaume a dirigé l’école communale du 9, rue de Moussy, de 1848 à 1863. Une plaque l’atteste.

Impossible de s’y rafraîchir.

En tournant à gauche rue de la Verrerie, vous verrez une jolie mosaïque sur un mur. On y voit une fontaine à laquelle il est impossible de se désaltérer.

Traversez la rue de Rivoli.

Vous êtes arrivé(e) devant la mairie du 4ème arrondissement.