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Balade n°86 - Du RER Pont de l'Alma au Métro Cambronne - solution

Balade n°86

(solution)

Du RER Pont de l’Alma au métro Cambronne

 

Départ de la balade place de la Résistance.

 

Prenez la rue Cognacq-Jay.
Récompensés au mérite.

 

Les architectes des immeubles des N°26 et 22 de la rue Cognacq-Jay ont obtenu le Prix de Rome, respectivement en 1930 et en 1929, ainsi qu’en attestent les inscriptions sur les façades.


Tournez à droite rue Malar. Traversez la rue de l’Université et continuez rue Malar. Tournez à gauche rue St Dominique.
Vestiges de l’Exposition Universelle (difficile).

 

Au 1er étage du 97, rue St Dominique, sont plaquées sur la façade deux médailles datant de l’Exposition Universelle de 1878.

Tournez à droite rue Amélie.
Le 6 a mis ses beaux habits.

 

La plaque bleue du numéro 6 a disparu. Elle est remplacée par un chiffre doré placé à côté de la porte.

En face de vous, cherchez la petite serre (difficile).  

Dans la cour de l’église évangéliste St Jean, la petite serre est sur la droite. Elle sert actuellement de garage à vélos.


Tournez à droite rue de Grenelle.
En argot : bignolle. Aujourd’hui, on dirait : gardien (difficile).

A droite dans la cour du 172 rue de Grenelle se trouve une ancienne plaque « Concierge ».


Reptile mangeur de maïs (difficile).

 

Il y a deux lézards, dont l’un dévore un épi de maïs, sur les battants de la porte du 151, rue de Grenelle.


Tournez à gauche dans la Cité du Général Négrier. Dans la rue Ernest Psichari, qui la prolonge, admirez l’ensemble d’immeubles Art déco des n° 6, 8 et 10, avec leurs monumentales mosaïques colorées.
Traversez l’avenue de La Motte-Picquet, et prenez-la sur la droite.
La belle asiatique (difficile).

Au n°21 bis de l’avenue de La Motte-Picquet, une tête de femme asiatique est sculptée.

Traversez la place de l’Ecole Militaire en face. Sur la façade de l’école, remarquez les très nombreux impacts de balles et d’obus, témoins de violence des combats pendant la libération de Paris, en août 1944.

L’Ecole Militaire est née de la volonté du Maréchal de Saxe de mieux préparer les régiments royaux à l’Art de la Guerre. Malgré ses nombreuses victoires lors de la Guerre de Succession d’Autriche, l’armée française avait un gros problème d’indiscipline. Ceci fut particulièrement vérifié par Maurice de Saxe lors de la Bataille de Fontenoy, qu’il remporta pourtant. Au vu de l’importance du Maréchal pour la France et de ses grandes victoires, on comprend mieux pourquoi l’avenue derrière l’Ecole se nomme « Avenue de Saxe », et la place, « Place de Fontenoy ». Ce quartier est un hommage à ce grand militaire d’origine allemande, qui servi si bien le Roi de France Louis XV.

Le financier Joseph Paris Duverney, proche du roi, reprendra à son compte l’idée du Maréchal de Saxe, et essayera de la soumettre au roi, qui refuse. C’est en persuadant la Marquise de Pompadour, qui intercédera en faveur du projet auprès de son royal amant, que le projet pourra débuter.

Le projet initial était grandiose, mais, pour des raisons de finances (l’argent venait à manquer, comme toujours après une guerre…), il fut revu à la baisse. Louis XV, au début, voulait un monument qui marque son règne, comme Louis XIV pour les Invalides, non loin de là. Louis XV charge alors son architecte, Ange-Jacques Gabriel, de construire une Ecole Militaire, qui puisse accueillir 500 élèves. Les travaux démarrent en 1751, malheureusement trop tard pour le Maréchal de Saxe, mort en 1750. Ils ne se finiront qu’en 1780. Le manque d’argent ne permettait pas d’aller plus vite, mais l’école fut tout de même ouverte dès 1756 aux premiers 200 cadets. Les premiers cours auront lieu dans les bâtiments de service, en attendant la fin des travaux.

Napoléon passa par l’école, du mois d’octobre 1784 au mois d’octobre 1785. Il semble qu’il n’ait pas été un élève particulièrement doué, il n’avait été reçu que 42ème sur 58 candidats au concours d’officier d’artillerie en 1785. De plus, sur l’une des colonnes de la Cour d’Honneur, il y a fait un graffiti, gravé dans la pierre, encore visible aujourd’hui. Cela ne l’a bien sûr pas empêché d’avoir la carrière qu’on lui connaît. Il reviendra à l’Ecole Militaire, cette fois en tant que Premier Consul. On peut voir son bureau dans le superbe Salon des Maréchaux, situé dans le bâtiment principal, nommé « Le Château ».

C’était le casernement des dragons.

 

De part et d’autre de la tête de Méduse du Pavillon de la Cavalerie, sont sculptés deux dragons menaçants.


Les deux griffons.

 

De part et d’autre de la tête de Méduse du Pavillon de l’Artillerie, sont sculptés deux griffons menaçants (21, avenue de La Motte-Picquet).

 

Tournez à gauche avenue de Suffren.

Non comestibles, mais imputrescibles.

Des corbeilles de fruits sont sculptées de part et d’autre des portes du 92 et 94, avenue de Suffren.

Tournez à droite rue de l’Abbé Roger Derry.
Prenez la rue de la Cavalerie en face, puis continuez-la sur la droite.
Traversez l’avenue de La Motte-Picquet, et prenez la rue Paul Déroulède en face.
Vestige de l’Exposition Universelle (difficile).

En face et autour de vous, cet ensemble de magasins d’antiquaires est dénommé « Le Village suisse ». Tout simplement car il s’est installé à l’emplacement …du Village suisse de l’Exposition Universelle de Paris 1900.

Le village suisse est un concept architectural et ethnographique né dans le cadre de l'Exposition nationale suisse de 1896 à Genève, puis repris à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 à Paris.

À cet emplacement, se trouvait la reconstitution d'un village suisse pour l'exposition universelle et la Grande Roue.

 

Après la destruction de la Grande Roue en 1937, des chiffonniers se sont installés sur son emplacement en utilisant les nacelles démontées comme échoppes, progressivement remplacés par des brocanteurs.

 

Les échoppes ont été remplacées par un ensemble d'immeubles modernes dans les années 1970, avec une réinstallation des commerçants au rez-de-chaussée. Le projet immobilier contemporain a conservé les noms des villes suisses pour ses cours intérieures qui étaient les noms des places du village suisse original (Berne, Lausanne, etc.).

Tournez à gauche rue du Général de Larminat.
Petite cavalerie.

Deux têtes de chevaux sont sculptées en façade de l’Hôtel Arès, au n°7 de la rue.


Tournez à droite square de La Motte-Picquet. Contournez l’église St Léon par la droite.
Ils vont au fond des choses.

 

Service des Egouts, 1ère porte à gauche de l’école maternelle.

Entrez dans le square Dupleix, et sortez face à la Poudrerie.
L’explosion de la poudrerie de Grenelle est une catastrophe industrielle survenue le 31 août 1794, à Vaugirard dans la plaine de Grenelle, au sud-ouest du mur des Fermiers généraux qui entourait alors Paris. 2 000 ouvriers fabriquent de la poudre noire dans une poudrerie, un atelier de munitions installé dans le château de Grenelle. Le jour de la catastrophe, à 7 h 15, 30 à 150 tonnes de poudre du magasin d’entreposage, la poudrière, explosent, provoquant plus de 1 000 morts parmi les employés et la population voisine, les alentours subissant des dommages considérables, comme le couvent des Visitandines de Chaillot..

Tournez à droite rue Daniel Stern.
Cherchez le cuirassier (difficile).

 

L’immeuble du 12, rue Daniel Stern, est nommé « 1er cuirassier ».

Tournez à gauche rue Daniel Stern et traversez le boulevard de Grenelle, puis prenez la rue de Lourmel en face.

Dites 33 !

Sur l’immeuble au n°3 de la rue de Lourmel, le chiffre est dupliqué, les deux sont bizarrement plaqués l’un au-dessus de l’autre, donnant (presque) l’impression d’être le n°33 de la rue..


Tournez à gauche rue Juge.
Monsieur Juge était un maire de la commune de Grenelle, de 1831 à 1845, donc avant l’annexion de cette commune à Paris en 1860.
Tournez à droite Villa Juge, puis à gauche villa de Grenelle. Profitez-en pour apprécier le calme et le charme de l’endroit..
Tournez à droite rue Violet, puis à gauche rue Letellier.
La rue tient son nom d'Alphonse Letellier, un conseiller municipal et entrepreneur de l'ancienne commune de Vaugirard qui acheta 105 hectares de la plaine de Grenelle avec Jean-Léonard Violet et fit lotir le quartier à partir de 1824.

Le numéro 31 hébergea un temps l'étudiant cambodgien Saloth Sar, le futur Pol Pot, un des dirigeants des Khmers rouges, tortionnaire du peuple cambodgien.
Traversez la rue du Commerce et continuez rue Letellier. Remarquez la belle maison du n°63.

Tournez à gauche rue de la Croix-Nivert.
La voie tient son nom d'une croix qui était située à l'angle de cette rue et de la rue Lecourbe.

Une usine de fabrication d'eau de Javel s'est installée dans la rue, ayant donné son nom à la marque Javel Lacroix.

Au cas où l’on n’aurait pas bien compris…(difficile).

 

Au n°10, rue de la Croix-Nivert, il y a pas moins de 3 plaques de numéro !.

 

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