Balade n°87

(solution)

De la Porte Maillot au métro Miromesnil

 

Départ de la balade boulevard Péreire, devant la gare RER Neuilly-Porte Maillot.

 

Prenez le boulevard Péreire après les casseroles.

Prendre le boulevard Péreire après les casseroles, enseigne du restaurant Chez Clément.


Le Y couronné (difficile).

 

Au 2èr étage du 224, boulevard Péreire, un Y couronné est sculpté dans un médaillon, ainsi qu’au-dessus de la porte.

Ici, on y voit clair.

 

Une plaque placée sur la façade du 220, boulevard Péreire, mentionne « Electricité ».

Tournez à gauche rue Waldeck-Rousseau, et tournez à droite avenue des Ternes, en prenant le trottoir des numéros pairs.
Le hameau des Ternes, qui a donné son nom à l’avenue et au quartier, existait dès 1750, mais ne comportait que…18 maisons.
Cherchez les 25 volatiles (difficile).  

Eh oui, c’est difficile de se retourner, pas vrai ? Regardez de l’autre côté de l’avenue, dès que vous l’avez traversée. Vous y verrez une fresque peinte représentant un envol de 25 oiseaux divers, et…d’un homme.


Tournez à boulevard Péreire, côté des numéros pairs, puis tournez à gauche rue des Ternes..
Petit coin d’Arménie.

L’église Evangélique arménienne se trouve 8, rue des Ternes.


Tournez à gauche rue Guersant.
L’entrée du 39 est privative. C’est un débouché de la Villa des Ternes. Jetez-y un œil, ça vaut le coup. De même, n’hésitez pas à entrer dans l’avenue de Peterhof ; au fond de celle-ci, vous avez une vue très agréable sur la Villa des Ternes.
Tournez à droite avenue Roger Bacon, en face de l’avenue de Peterhof, puis à droite rue Bayen.
Entrez à droite dans le square, puis sortez par la rampe.
Tournez ensuite à gauche boulevard Péreire (Nord), puis à droite rue Bayen, et enfin à droite boulevard Péreire (Nord).
Indispensable aux musiciens.

 

C’est bien beau de composer, encore faut-il être édité. Enoch et Cie, au 193, boulevard Péreire, est un éditeur de musique depuis 1865 !

Les « Feuilles mortes » de Jacques Prévert et Joseph Kosma, dont « Autumn Leaves » est l’adaptation américaine de Johnny Mercer, reste le standard international emblème des Editions Enoch & Cie.


Tournez à gauche rue Lebon, puis à gauche rue Faraday, et à droite rue Bayen.
Comme d’autres quartiers celui-ci est spécialisé. Le 16ème arrondissement honore les écrivains (Jean de la Fontaine, Heinrich Heine, George Sand, Théophile Gauthier, Victor Hugo…), les 8è et 9è les villes d’Europe (Rome, Londres, Liège, St Petersbourg, Amsterdam, Berne, Dublin…). Dans ce coin du 17è, ce sont les scientifiques qui sont à l’honneur : Lebon et Bayen étaient des chimistes, Faraday et Torricelli des physiciens, Pierre Demours un médecin, etc…
Numéro éclaté façon puzzle.

Le 36 de la rue Bayen est une superbe mosaïque rouge, vert et or.

Passez sous la maison, et cherchez le porche.

La « maison » sous laquelle vous passez est en fait le Château des Ternes.
La rue Bayen est située sur le terrain de l'ancien château des Ternes, un domaine situé avant la fin du 18e siècle dans l'actuelle partie ouest du 17e arrondissement de Paris. En 1730, le plan de Roussel fait figurer un chemin à l'emplacement d'une partie de l'actuelle rue.

 

En 1778, l'architecte Nicolas Lenoir acquiert la propriété. Dans les années qui suivent, il vend les meubles du château, découpe son parc en parcelles à lotir et perce l'actuelle rue Bayen à travers le corps de logis. Au 19e siècle, la rue, appelée rue de l'Arcade, fait partie de la commune de Neuilly, sur le hameau des Ternes.

 

En 1860, cette partie de Neuilly est annexée par Paris. En 1864, elle est renommée en hommage au chimiste et pharmacien français Pierre Bayen.
Le porche juste à droite rue Pierre Demours est un vestige du Château des Ternes.


Continuez rue Bayen.
C’est le paradis ! (difficile)

 

Il y a au total 11 angelots, dans 3 bas-reliefs au 1er étage du 29, rue Bayen.

 

Commerces regroupés.


Enseigne Les Magasins réunis sous la rotonde de l’immeuble de l’autre côté de l’avenue Niel.
La création des Magasins Réunis est liée à une famille : Antoine Corbin, né à Nancy en 1835, est camelot sur les marchés de la ville. Il ouvre un premier magasin sous la porte Saint-Nicolas, ce sera le Bazar Saint-Nicolas.
Eugène Corbin voit grand et s’implante à Paris en rachetant l'enseigne Économie Ménagère qui deviendra les Magasins Réunis - Étoile. Il s'implante à l'emplacement du premier centre commercial de Paris : les Magasins Réunis - République et rachète également le Bazar de la rue de Rennes à Montparnasse.

En 1955, le groupe Magasins Réunis s'associe avec le groupe Paris France pour créer des magasins Parunis à Paris, mais également au Havre et à Lens.

Après les crises de 1970 et l’avènement de la grande distribution, l’essor des grands magasins s’essouffle et les Magasins Réunis s'affilient au Printemps en 1980. En 1983 le nom Magasins Réunis disparait et le magasin de Nancy devient Printemps / Fnac, les autres Magasins Réunis de France sont soit revendus soit transformés en Fnac .


Traversez l’avenue Niel et continuez rue Bayen.
Cherchez le space invader.

Tout de suite à gauche rue Bayen, au niveau du n°14.

Tournez à gauche place Boulnois, lieu très agréable et très calme.
Impossible de nettoyer les carreaux.

Six fenêtres sont occultées au n° 4.


Revenez sur vos pas, et tournez à gauche rue Bayen, puis à gauche rue Poncelet.
Si le porche du n°6 est ouvert, profitez-en pour admirer les curieux bas-reliefs, représentant des éphèbes nus. S’agit-il des 12 travaux d’Hercule ?
Continuez rue Poncelet.

A.M. (difficile).

 

Une ancienne plaque émaillée, aux ¾ effacée, mentionne les initiales A M.
au 14 rue Poncelet, au 1er étage à droite. Alors, Assurances Mutualisées ? André Maurois ? Affichage Municipal ? Si vous le savez, faites-moi signe.

Tournez à gauche passage Poncelet, puis à droite rue Laugier.
Voleur de fleur  (difficile) !

 

L’école de garçons du 6 rue Laugier est joliment décorée de fleurs en fer forgé, au 1er étage. Mais regardez bien : celle de droite a été cueillie...

Tournez à droite rue Fourcroy.
Dieu du vin.

Sur l’immeuble au n°19 de la rue Fourcroy, une tête de Bacchus est sculptée au 1er étage.


Tournez à gauche rue des Renaudes.
Temple des carrossiers.

 

Au n°35, rue des Renaudes se trouve la FFC : Fédération Française de la Carrosserie (et non Fédération Française de Cyclisme comme vous l’avez pensé !).

 

Tournez à droite passage Roux.
Rien à voir avec l’auteur des « Elucubrations ».

Au 10, passage Roux, se trouve le Culte Antoiniste. Rien à voir donc, avec le chanteur Antoine et ses chemises à fleurs.
L'antoinisme est un nouveau mouvement religieux guérisseur et d'inspiration chrétienne fondé en 1910 par le Wallon Louis-Joseph Antoine (1846-1912) à Jemeppe-sur-Meuse, Seraing.

Avec un total de 64 temples, plus de quarante salles de lecture à travers le monde et des milliers de membres, il reste la seule religion née en Belgique dont la renommée et le succès ont dépassé les frontières du pays. Principalement actif en France, le mouvement religieux se caractérise par une structure décentralisée, des rites simples, une discrétion et une tolérance vis-à-vis des autres croyances, autant d'éléments qui ont amené le sociologue Régis Dericquebourg à estimer que, tant dans sa forme que dans son style, l'antoinisme apparaît « très original ».

.Simples et brefs, les services religieux sont pratiqués dans les temples et se composent de deux formes de culte : « L'Opération générale » et « La Lecture ». Les membres qui pratiquent ces services portent un costume noir et ne reçoivent aucun salaire. Les temples sont aussi les lieux des consultations d'un guérisseur par les personnes qui désirent obtenir une requête, souvent liée à des questions de santé. Les célébrations incluent les fêtes chrétiennes et trois autres jours spéciaux dédiés respectivement à Antoine, à Catherine et à la consécration du premier temple.

Reconnue fondation d'utilité publique en Belgique et association cultuelle en France, la religion est dirigée par un collège composé des membres appelés « desservants » et est financée par des dons anonymes. En France, la classification comme secte de l'antoinisme dans le rapport parlementaire de 1995 fut critiquée par les sociologues qui ont étudié le groupe religieux, et plusieurs acteurs de la lutte contre les sectes ont déclaré ne pas avoir relevé de dérives sectaires.

Tournez à gauche rue Rennequin.

Impossible d’afficher !

L’interdiction proclamée par la minuscule plaque au 1er étage du 41, rue Rennequin est ridicule.
D’une part, elle est quasiment invisible à l’œil nu.
D’autre part, il n’y a pas la place suffisante pour afficher quoi que ce soit, sauf peut-être un timbre-poste.
Enfin, à cette hauteur, qui s’amuserait à placarder la moindre affichette ?

Tournez à droite rue Pierre Demours, traversez la rue de Courcelles, puis tournez à droite rue Gounod.
Selon vous, quel est le principal propriétaire immobilier de cette rue?

A moins d’avoir 1/10 à chaque œil, il est difficile de ne pas voir les immenses placards qui annoncent que les immeubles des n° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 11 de la rue sont la propriété de la Compagnie des immeubles de la Plaine Monceau. C’est-à-dire TOUS les immeubles de la rue !

Tournez à droite avenue de Wagram.
Mur végétal ou presque.

De superbes motifs végétaux et de canopée sont sculptés sur le façade du 119, avenue de Wagram. Les troncs sont de chaque côté de l’immeuble, le feuillage en haut.
Notez qu’il est l’œuvre d’Auguste Perret, qui sera surnommé plus tard « l’apôtre du béton »
.


Tournez à gauche rue Margueritte.
Ancienne usine à gaz (difficile).

Une plaque de l’histoire de Paris se trouve à l’angle de la rue Margueritte, tout en bas. Elle précise qu’à cet emplacement, une usine à gaz fut démolie au 19è siècle, suite aux nombreuses pétitions des riverains, qui n’en supportaient plus les nuisances. Monsieur Margueritte était le dernier directeur de cette usine. . Ceci explique cela.

Double V.

Ce monogramme est sculpté dans un médaillon, sous une tête de jeune fille, au 1er étage du 8, rue Margueritte.

Tournez à droite boulevard de Courcelles, puis à gauche rue Pierre le Grand.
On y fait de  la pope musique.

Hum ! Excusez le jeu de mots approximatif… En face de vous se trouve la Cathédrale orthodoxe Alexandre Nevski. Normal, rue Pierre le Grand, l’un des plus grands tsars de Russie. C’est l’un des lieux de rendez-vous de la communauté russe de Paris.

Tournez à droite rue Daru.
Bête à cornes.

Une tête de bélier est sculptée au-dessus du porche du 10, rue Daru.

Tournez à gauche rue du faubourg St Honoré.
Ce ne sont pas vraiment des rigolos !

8 têtes de barbus-moustachus, à l’air très sévère, se trouvent au 1er étage du 217 de la rue du faubourg St Honoré.

Paradis des accordeurs de pianos.

Salle Pleyel au 252, rue du faubourg St Honoré.

Traversez l’avenue Hoche et continuez rue du faubourg St Honoré. Tournez à droite rue Berryer. Traversez l’avenue de Friedland, et prenez-la sur la gauche. Continuez jusqu’au boulevard Haussmann qui la prolonge, en restant du côté des numéros impairs.
Haussmann en petits morceaux.

La plaque de rue à l’angle de la rue de Courcelles est doublée d’une autre, magnifique, en mosaïque vert et or.

Tournez à droite rue de Courcelles.
Capitale Ouagadougou.

Ambassade du Burkina-Faso (ancienne Haute-Volta) à l’angle du boulevard Haussmann et de la rue de Courcelles.

Tournez à gauche rue de la Baume.
Union d’agriculteurs (difficile).

Siège de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) au 11, rue de la Baume.

Capitale Tallinn.

Ambassade d’Estonie au 17, rue de la Baume.

Construit en 1903 (difficile).

Regardez bien la maison du 21, rue de la Baume. Il est typique de l’Art Nouveau. L’utilisation des courbes et des motifs végétaux en témoigne. A tel point que la date de construction de cette petite maison est bien cachée et se confond avec les feuillages environnants. Elle est gravée tout à fait à droite, discrètement…

Tournez à droite avenue Percier.

Marie-Amélie ou Marcel-Antoine ? Albert et Mélanie ou Maurice et Aline ?

Le monogramme AM est gravé au-dessus du porche du 10, avenue Percier.

Big moustache.

Au-dessus du porche du 7, avenue Percier, un curieux personnage est représenté, affublé d’une immense moustache.

Vous êtes arrivé (s) au métro Miromesnil.

La rue a été ouverte en vertu de lettres patentes du 18 juillet 1776 entre la rue du Faubourg-Saint-Honoré et la Grande-Rue-Verte (aujourd'hui rue de Penthièvre) sur les terrains appartenant à Armand-Gaston Camus, avocat au Parlement de Paris. Les lettres patentes ordonnèrent que la rue prendrait le nom du garde des sceaux de France, Armand Thomas Hue de Miromesnil (1723-1796) et prescrivirent de lui donner une largeur de 30 pieds. La voie fut aussitôt percée mais ne comportait, en 1778, qu'une seule maison.