Anecdotes
Anecdotes 13è arrondissement


13/0034 Silence ! On tourne !

Les studios de la rue Jenner, au n°21, ont aujourd'hui disparu. Pourtant, c'est ici qu'eurent lieu les tournages en intérieur de plusieurs films de Jean-Pierre Melville: le Doulos, le Samouraï...

13/0035 Le grand Louis

Les studios Polydor étaient situés à l'emplacement des 72/74 boulevard Vincent Auriol.
Louis Armstrong y enregistra ses premières galettes européennes, en 1934.

13/0036 Quand les camarades chinois se retrouvent...

Au 17 rue Godefroy, une plaque commémore le séjour de Zhou En Laï, qui travailla à l'usine Say, puis chez Renault, de 1922 à 1924.Avec ses nombreux camarades chinois, dont Deng Xiao Ping, il y fonda la section française du Parti Communiste Chinois, promis à un bel avenir...enfin, si on veut.

13/0037 Le repaire du vampire

C'est un bel immeuble situé au 147 avenue d'Italie; construit en 1901, il ne manque pas d'attirer le regard.
Car si vous regardez bien au-dessus de la porte, c'est...un vampire qui vous accueille !
Contraste étonnant, le hall est décoré de jolies mosaïques représentant des jeunes filles en fleur. Incroyable, mais vrai.

13/0038 La Cité Verte

Au 147 rue Léon-Maurice Nordmann s'ouvre la Cité Verte. Charmante ruelle à découvrir, elle est longue d'une centaine de mètres, et bordée de petites maisons et d'ateliers.

13/0039 Les femmes aussi

Au 5 rue Jules Breton, une loge maçonnique annonce clairement sa mixité.
On peut lire sur le fronton: "Dans l'humanité, la femme a les mêmes devoirs que l'homme, elle doit avoir les mêmes droits dans la famille et la société".

13/0040 Combien pour ce cheval ?

Le boulevard St Marcel était jusqu'en 1908 un immense marché aux chevaux.
A l'origine, c'est Louis XIII qui avait décidé en 1641 l'ouverture d'un marché dans le petit village de St Marcel pour y vendre chevaux, ânes, mules le matin, et les porcs le soir, les mercredis et samedis. Le dimanche, le marché était consacré aux chiens et...aux voitures (à cheval, bien sûr) ! L'apparition de l'automobile, dès la fin du 19è siècle, entraîna la disparition progressive de la traction animale, et conséquence inéluctable, du marché lui-même.

13/0041 Le lanceur de rats

Toujours sur le marché aux chiens, le dimanche après-midi, une animation retenait particulièrement l'attention des badauds. Il s'agissait du ratier. Un témoin raconta la scène, qui se déroule en 1878: "Dans une salle nue, chez le marchand de vins, des tabourets sont rangés le long des murs. Penchés sur ces tabourets, une vingtaine d'hommes et de femmes causent avec animation. Un bouledogue est introduit: il s'agit de savoir s'il est bon ratier. Un énorme rongeur sort d'une souricière. Les juges poussent un frénétique hourra, puis soudain se taisent et regardent. Un combat terrible s'engage entre les deux féroces lutteurs. Le rat défend sa vie. Le chien défend sa peau. Crocs et griffes se plantent dans les chairs. Le sang coule et perle en goutelettes, à l'extrémité des poils. Le rat s'élance, se réfugie sous les tabourets, grimpe à la muraille, bondit et s'accroche partout. Le bouledogue poursuit avec acharnement un furieux adversaire, le traque dans les angles, le saisit aux reins, et, mordu à son tour, le secoue avec rage jusqu'à ce qu' un craquement d'os annonce la fin de sa victime, ou qu'une porte mal fermée lui ouvre le salut".

13/0042 La marque fantôme

Rue Pirandello, le médiocre immeuble cubique de l' Ecole Nationale de chimie, physique et biologie, a remplacé en 1972 les anciens ateliers de l'usine automobile Delahaye. Célèbre pour ses victoires sportives, notamment aux 24 Heures du Mans, ce constructeur s'est illustré par la production de voitures aussi belles et robustes que raffinées. C'est ici que Delahaye construisit également de 1898 à 1954 d'innombrables camions, en particulier pour l'armée, dont un véhicule blindé de reconnaissance, rival de la fameuse Jeep américaine.