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"Un peuple qui oublie son passé n'a pas d'avenir (Winston Churchill)"

Écrit le samedi 24 septembre 2016 14:44

samedi, 24 septembre 2016 14:44

"Un peuple qui oublie son passé n'a pas d'avenir (Winston Churchill)"

Bonjour,

cette pensée du grand homme d'Etat britannique est plus que jamais d'actualité.
Dans un autre style, Victor Hugo déclarait: "Le passé amène l'avenir". 

J'aurais pu tout aussi bien intituler cet article: "Coup de gueule contre la déconstruction".


C'est parce qu'ils savaient cela que ces deux grands hommes avaient compris l'importance capitale pour un peuple de la connaissance de ses racines.

On ne peut pas impunément mépriser son Histoire, haïr son pays, ignorer ce qu'ont fait, en bien ou en mal, ceux qui nous ont précédés.
Ne jamais les juger et surtout pas avec notre état d'esprit d'hommes ou de femmes du XXIè siècle.
La situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays est la résultante, entre autres vilénies, de l'abandon continu, depuis plus de quarante ans, de l'enseignement de l'histoire dans les écoles. 
Oh bien sûr, on enseigne des bribes d'histoire, le plus souvent orientée, dans le sens unique de la repentance permanente et de la haine de soi.
Ce tout à fait partial et très insuffisant.

Lors de mes balades, vous avez constaté combien notre Histoire était riche, variée, compliquée, et toujours présente autour de nous. Elle est le fruit des actions de nos ancêtres: amours, trahisons, crimes, couronnements, révolutions, de leur génie architectural et artistique, et nous n'avons tout simplement pas le droit de dilapider ce merveilleux legs. Cette histoire à laquelle savants, écrivains, poètes, peintres, géographes, historiens, médecins, mais aussi cuisiniers, inventeurs, maîtres-compagnons, évêques, rois, empereurs et présidents et tant d'autres encore apportèrent leur pierre, petite ou grande, à l'édifice.

Et j'ai pu me rendre compte, après dix années de balades avec les 2650 abonnés de Paris le nez en l'air, combien étaient grands votre soif d'histoire(s) et votre appétit de connaître ce qui nous a été légué. Parce que nous ne souhaitons pas, vous comme moi, que cette oeuvre immense et magnifique ne tombe pas dans l'oubli.
Et cela quel que soit votre parcours personnel ou votre culture d'origine. Chancun(e) d'entre vous s'est approprié notre histoire commune; j'en suis ravi, même si je n'y suis pas pour grand-chose, car elle se suffit à elle-même, pour qui veut bien se donner la peine de l'aimer. Mais si j'ai pu être un révélateur, voire un catalyseur qui aura permis à certain(e)s de remettre en place quelques pièces du puzzle que constitue notre fabuleuse histoire, j'en serais alors très fier. 

Votre enthousiasme, votre fidélité et vos messages d'encouragements sont ma plus belle récompense. Les mots et les réflexions que m'ont envoyé des groupes scolaires me laissent à penser qu'ils ont, au moins pour quelques-une d'entre eux, eu envie de se plonger dans un bouquin d'histoire. Car l'Histoire se lit comme un roman. J'ai passé des nuits blanches à dévorer les Misérables, les Carnets du Capitaine Coignet, la vie des rois de France  ou la Guerre de Cent ans étant adolescent, et si j'en juge par votre appétence à la redécouverte de notre passé et plus généralement à l'engouement extraordinaire du public pour l'Histoire au sens large (revues, émissions télévisées, journées du patrimoine, bénévolat, littérature, expositions, excursions...) je n'imagine pas un seul instant que la petite flamme intérieure que nous avons en commun puisse un jour s'éteindre.

Car ce serait alors l'arrêt de mort de notre aventure collective, de notre culture et de l'existence même de la France en tant que nation. L'Histoire est une science transverse qui embrasse aussi bien la géographie (l'histoire des pays n'est que celle de leur géographie), l'architecture, la religion, les moeurs, les techniques, les traditions, les arts, la généalogie, l'art culinaire...

Abandonner tout cela, tout ce qui a fait notre patrimoine, tout ce que nous ont légué des dizaines de générations ? Je ne m'y résous pas.

Je continuerai jusqu'au bout mon travail de transmission des connaissances. Je compte sur vous pour démultiplier cette action qui s'inscrit dans le temps. Il ne faut pas baisser les bras, car l'enjeu est formidable.

A très bientôt.
Philippe.

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